Faire une offre sous pli fermé: 5 conseils en or

Faire offre sous pli fermé, c’est la nouvelle tendance dans le monde de l’immobilier. Cela fait un peu penser à une vente publique classique : une fois, deux fois… adjugé ! Il y a toutefois une grande différence : votre offre est contraignante.

Faire offre sous pli fermé, c’est quoi ?

Le principe est très simple. Des candidats-acheteurs peuvent faire offre sous pli fermé. Vous pouvez prendre l’expression « faire offre sous enveloppe fermée » au pied de la lettre : vous écrivez sur une feuille quel montant vous êtes prêt à offrir pour une habitation déterminée, vous mettez cette feuille sous enveloppe scellée, puis vous remettez l’enveloppe à l’agent immobilier, en veillant bien entendu à respecter le délai qui a été fixé. Les enveloppes seront ouvertes à l’expiration de ce délai.  

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que c’est généralement le plus offrant qui remporte la mise… mais pas toujours ! Il arrive en effet que le propriétaire-vendeur opte pour une offre inférieure au motif qu’elle ne contient pas de condition suspensive (telle la disposition classique « moyennant approbation du crédit hypothécaire »).

Cinq conseils en or

Depuis le confinement provoqué par la crise du coronavirus, faire offre sous enveloppe fermée a le vent en poupe. Cependant, tout le monde ne connaît pas les ficelles d’un tel procédé. D’où l’intérêt de lire les conseils malins suivants.

 

  1. Commencez par faire votre devoir

N’oubliez pas que toute offre est contraignante. Commencez donc par prendre rendez-vous avec votre banquier afin de déterminer avec lui le budget dont vous pouvez disposer. Ne pas obtenir de crédit hypothécaire n’est pas une raison valable pour renoncer à votre offre, à moins, bien entendu, que vous ne l’ayez mentionné expressément en tant que condition suspensive. Attention, toutefois :  si vous ajoutez une condition suspensive, vous aurez moins de chances de décrocher la timbale !

  1. Réfléchissez bien

L’achat d’une maison ou d’un appartement, ce n’est pas un investissement que l’on décide sur un coup de tête. Au contraire, c’est une décision qui requiert mûre réflexion. Le bien que vous convoitez satisfait-il à vos attentes ? Est-il dans vos cordes financières ? Une fois que vous aurez remis votre enveloppe, il sera trop tard pour revenir en arrière. Évitez donc d’agir sous le coup d’une impulsion et laissez plutôt mûrir votre décision pendant quelques jours, tout en gardant un œil sur le délai.

  1. Collectez des informations

Pour être certain d’effectuer le bon choix, vous feriez bien également de comparer l’immeuble que vous convoitez avec des biens similaires dans les environs. Le rapport qualité/prix est-il comparable ? N’hésitez pas à demander conseil.

  1. Limitez votre offre dans le temps

Il est très important que vous indiquez clairement dans votre lettre jusqu’à quand votre offre est valable. Si vous ne précisez pas de période de validité, votre offre continuera tout bonnement de courir, ce qui implique que le vendeur pourra vous contacter même plusieurs mois après la remise de votre offre pour vous annoncer qu’il l’a acceptée. Si vous avez acheté entretemps une autre maison, vous voilà dans de beaux draps !

  1. Insérez une condition dans votre offre

C’est une arme à double tranchant. Les vendeurs pressés préféreront opter pour une offre sans condition suspensive. Il leur suffira, en effet, d’accepter l’offre pour que l’affaire soit réglée. Mais si vous préférez jouer la carte de la sécurité, vous serez sans doute tenté de conditionner votre offre à un feu vert de votre banque. Attention, toutefois : si votre demande de crédit hypothécaire est rejetée, vous devrez le prouver documents de la banque à l’appui (voir conseil numéro 1).

 

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions à ce sujet.

 

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